mercredi 28 septembre 2016

Israël à la 40ème position des pays où l'air ambiant est trop pollué (OMS)






Pas moins de 92% des habitants de la planète vivent dans des lieux où les niveaux de qualité de l'air extérieur ne respectent pas les limites fixées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), selon un rapport publié mardi....









Le rapport s'appuie sur des données provenant de 3.000 lieux à travers le monde, essentiellement des villes. Il a été élaboré en collaboration avec l'Université de Bath au Royaume-Uni.
Les limites établies par l'OMS pour ces particules sont une moyenne annuelle de 10 μg/m3 (microgrammes par mètre cube).
Les niveaux de pollution de l'air ambiant sont "particulièrement élevés" en Méditerranée orientale, dans l'Asie du Sud-Est et dans le Pacifique occidental, indique le rapport.
Israël est classé à la 40ème position, ce qui indique que le pays est touché par des niveaux relativement élevés de pollution. La zone la plus touchée est la ville de Petah Tikva (centre), suivie par la station balnéaire de Eilat à la mer Rouge, puis Bnei Brak, Arad et Sderot. Haïfa pourtant fortement industrialisée se classe relativement bas sur la liste à 36ème place.
Une étude menée par l'Université de Haïfa publiée début 2016 indiquait toutefois que les bébés nés dans la région de Haïfa, touchés par le niveau élevé de pollution, ont un poids inférieur à la moyenne et la circonférence de leur tête mesure de vingt à trente pour cent de moins que les bébés nés dans d'autres localités
A l'exception de la région des Amériques, toutes les autres régions du monde ont moins de 20% de leur population vivant dans des lieux où la qualité de l'air correspond aux normes de l'OMS.
L'OMS compte parmi les principales sources de pollution de l'air "les modes de transport inefficaces, les combustibles ménagers, la combustion des déchets, les centrales électriques alimentées au charbon et les activités industrielles".
L'activité humaine ne constitue pas la seule source de pollution de l'air. "Les tempêtes de sable, en particulier dans les régions situées à proximité d'un désert, peuvent avoir une influence sur la qualité de l'air", note ainsi l'agence onusienne.
Grâce à ces nouvelles données, les experts espèrent encourager les Etats à faire davantage d'efforts pour réduire la pollution de l'air intérieur et extérieur alors qu'en septembre 2015 les dirigeants du monde ont fixé une cible dans les objectifs de développement durable consistant à réduire nettement d'ici à 2030 le nombre de décès et de maladies dus à la pollution de l'air.
Quelque trois millions de décès par an sont liés à l'exposition à la pollution de l'air extérieur, selon l'OMS.
Selon des estimations de 2012, 6,5 millions de décès (soit 11,6 % des décès dans le monde) étaient associés à la pollution de l'air extérieur et à la pollution de l'air intérieur.


Source I24News